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dentelles et tchador l'iran comme vous ne l'avez jamais soupçonné… aller au contenu accueil bandeau (ne pas effacer) pourquoi « dentelles et tchador »? qui suis-je? ← articles plus anciens un « iran interdit » sur arte publié le 14 juin 2011 par iran http://www.youtube.com/watch?v=w4y5bwpxrpg comment filmer dans un pays interdit aux journalistes? voilà l’impossible défi que s’est lancée la journaliste et réalisatrice manon loizeau. au lendemain de la réélection contestée de mahmoud ahmadinejad à la présidence, la française, présente à téhéran en juin 2009, avait déjà signé un un fabuleux envoyé spécial témoignant de l’immense espoir de toute une génération brisée par une féroce répression. mais elle a dû en payer le prix. tout comme l’ensemble de la presse internationale, manon a dû plier bagage et abandonner toute une jeunesse à son triste sort. mais c’était sans compter son courage et son inventivité. en visionnant son reportage dont la chaîne qatari al jazeera a racheté les droits, ce sont des centaines d’iraniens qui se sont précipités sur facebook pour la contacter. « ne nous oubliez pas », me demandaient-ils. « regardez, notre révolution continue », se remémore manon loizeau. en quelques mois ce sont près de 400 heures de vidéos qui sont envoyées à la journaliste, décryptées et traduites par une équipe de confrères iraniens, preuve à qui en doutait encore que l’iran a véritablement été le pionnier en terme de journalisme-citoyen. mais tant de vidéos youtube ne font pas un film. la française lance alors la seconde partie de son plan, sans doute la plus intéressante, en composant son équipe d’envoyées très spéciales. une dizaine de mini-caméras hd sont expédiées en république islamique. sur place, elles sont recueillies par trois iraniennes, toutes âgées de 25 à 35 ans. si elles savent qu’elles vont filmer au même moment, elles ignorent toutes qu’elles tournent pour un seul et unique film, afin d’éviter tout désagrément gouvernemental si elles se font arrêter. pendant plusieurs mois, ce sont elles qui vont capturer de l’intérieur tant de scènes que le régime iranien pensait à l’abri des médias étrangers. une cérémonie de « mères en deuil » qui se rassemblent dans un parc pour célébrer la mémoire de leurs enfants tombés lors des manifestations pour l’une..un campus d’université où les étudiants continuent à tout faire pour empêcher l’accès aux miliciens bassidjis pour une autre.. une rappeuse ou un salon de thé pour la dernière… ces trois iraniennes vont risquer leur vie avec un seul et unique but: nous informer sur la réalité de leur pays. « ce film est beaucoup plus le leur que le mien », avoue volontiers manon. en effet, il ne faut pas l’oublier, en cas d’arrestation ce sont au mieux des années de prison qui les attendent, au pire la peine de mort pour « collusion avec des médias étrangers ». la journaliste sera même au bord de l’abandon lorsque l’une de ses collaboratrices disparaîtra pendant huit mois…avant qu’une femme sonne à son bureau en france muni d’un paquet. « j’ai pu parler au nouveau au téléphone avec elle récemment » , explique la journaliste. « elle se défend d’avoir tourné quoi que ce soit pour moi. elle a eu extrêmement peur ». la malice, le courage et l’inventivité de cette jeunesse serait-il le remède à une dictature théocratique? quoi qu’il en soit, c’est cachées dans des dessous ou des chaussettes que les clés usb abritant le film ont fait le voyage téhéran-paris. pour finalement ne pas être si dépaysées une fois sur le sol français… car c’est paris (merci rsf) qui a accueilli le plus grand nombre de réfugiés politiques iraniens post-électoraux, mais qui a aussi vu nombre d’événements culturels et de manifestations de solidarité. ici, manon a pu effectuer en toute quiétude son travail de journaliste, et nous gratifie du témoignage peut être le plus bouleversant du film. celui d’ibrahim mehtari, journaliste, blogueur et activiste iranien, emprisonné, torturé, violé puis laissé pour mort à l’été 2009 parce qu’il avait osé soutenir deux mois plus tôt mirhossein moussavi, candidat réformateur qui faisait pourtant partie du régime islamique. deux ans après la réélection de mahmoud ahmadinejad, quand l’espoir a laissé place à la dépression, quand l’iran semble suivre l’exact chemin inverse de l’Égypte, de la tunisie ou de la syrie, alors que c’est pourtant lui qui leur avait montré le chemin, quel sens revêt ce film manon ? « j’ai voulu essayer de faire entendre une voix que l’on n’entend plus. j’ai voulu raconter une répression inouïe depuis deux ans. j’ai voulu conter un courage comme rarement il m’a été donné d’en voir ». chroniques d’un iran interdit , de manon loizeau. mardi 14 juin, 20h40, sur arte. publié dans actualité | 62 commentaires douloureux anniversaire iranien publié le 12 juin 2011 par iran c’est en iran que tout a commencé. c’était il y a deux ans jour pour jour. le 12 juin 2009, des dizaines de milliers d’iraniens descendaient spontanément dans la rue pour protester pacifiquement contre la réélection à la présidence de mahmoud ahmadinejad qu’ils estimaient entachée de fraudes massives. ce mouvement, baptisé « mouvement vert », mais qui ne remettait pas pour autant en cause les fondements de la république islamique, demeurait exceptionnel à plusieurs titres. il représentait les plus importantes manifestations dans le pays depuis l’avènement de la république islamique en 1979. il sonnait pour la première fois le réveil dans un pays musulman d’une population face à son gouvernement, et allait servir d’exemple à toute une région… « c’est totalement faux » , s’insurge azam, professeur en université à téhéran. « notre révolution démocratique et économique contre un dictateur soutenu par l’occident, nous l’avons faite il y a trente-deux ans, et nous avons été volés, avec le résultat que l’on connaît… ». quoi qu’il en soit, deux ans plus tard, l’espoir a cédé la place à une profonde déprime, avec le retour du traditionnel mot d’ordre « sauve qui peut », en d’autres termes le départ à l’étranger, à tout prix, pour une jeunesse, majoritaire dans le pays, mais en manque cruel d’avenir. « qui se souvient aujourd’hui de neda, sohrab, taraneh? et de tous ces jeunes qui ont sacrifié leur vie pour notre liberté », s’interroge sahar, étudiante à téhéran qui participait aux manifestations de juin 2009. « on a vraiment le sentiment que tous ces jeunes, ainsi que ces innombrables inconnus toujours emprisonnés, ont sacrifié leur vie pour rien ». deux ans plus tard, le régime iranien a réussi à réduire au silence le mouvement. mais pas à n’importe quel prix. au moins 150 personnes ont été tuées, en pleine rue au cours de manifestations, torturées en prison, ou alors pendues à l’échafaud. des centaines de manifestants ou d’activistes ont été condamnés à des peines de prison record. en tête des élus, nasrin sotoudeh , illustre avocate iranienne, condamnée à 11 ans de prison, ou encore hossein derakhshan , le « père des blogueurs » iraniens, qui devra lui purger 19 ans et demi. un nouveau stade a même été atteint dans la répression. depuis le début de l’année, ce sont au moins 180 personnes qui ont été exécutées dans le pays, officiellement pour des peines liées au trafic de drogue, mais après des procès éclairs dont le but inavoué est d’effrayer la population, comme en témoigne l’exécution de l’irano-néerlandaise zahra bahrami , pendue le 29 janvier 2011 pour possession et vente de cocaïne alors qu’elle avait été arrêtée durant les manifestations de décembre 2009. aujourd’hui, le constat est sévère: l’iran dépasse la chine en nombre d’exécutions par habitant, selon la fédération internationale pour les droits de l’homme . ce matin, le journaliste reza hoda saber, opposant au régime iranien qui observait une grève de la faim en prison depuis le 2 juin, est mort d’une crise cardiaque à l’hôpital, selon le site d’opposition kaleme.com . le journaliste avait entamé une grève de la faim le 2 juin dernier, après avoir appris le décès haleh sahabi , opposante iranienne de 54 ans, dans des heurts provoqués par les services de sécurité lors des funérailles de son père, ezatollah sahabi, illustre opposant iranien décédé la veille. À l’occasion du second anniversaire des manifestations iraniennes, le site de la campagne internationale pour les droits de l’homme en iran vient d’ailleurs de dévoiler le terrifiant témoignage d’une iranienne qui a été détenue, torturée et violée en 2009, et qui, deux ans plus tard, ose enfin briser le silence et appelle toutes les autres victimes à en faire de même. une mort également politique. les leaders du mouvement vert, mirhossein moussavi et mehdi karoubi, ex-candidats vaincus de la présidentielle qui n’étaient pourtant que des réformateurs qui n’ont jamais remis en cause le régime, demeurent emprisonnés -pardon, assignés à résidence- depuis février dernier, après que de nouvelles manifestations ont émaillé le pays en février et mars, à la faveur des révoltes arabes. aujourd’hui, les seuls débats subsistant en république islamique voient s’affronter ultraconservateurs de la trempe d’ahmadinejad et « conservateurs modérés » plus proches du guide suprême, l’ayatollah khamenei, avec en ligne de mire les élections législatives de 2012, ainsi que la prochaine présidentielle de juin 2013. accusés de « sédition », les réformateurs, sont quant à eux définitivement rayés de l’échiquier politique iranien. mais malgré ce lourd silence de l’opposition, un nouvel appel a été lancé sur les réseaux sociaux pour une marche silencieuse aujourd’hui le long de l’avenue vali-asr, la principale artère de la capitale, afin de marquer le « coup d’État » qu’a constitué, selon elle, l’élection présidentielle de juin 2009. mais preuve de la crainte toujours omniprésente du gouvernement, des milliers de policiers anti-émeutes et des bassidjis (milice islamique) étaient déployés cet après-midi dans le centre de téhéran, pour empêcher toute manifestation de l’opposition, à l’occasion du second anniversaire de la réélection contestée du président ahmadinejad. néanmoins, des témoins ont rapporté que des manifestants s’étaient rassemblés nombreux à téhéran et ont évoqué des arrestations. selon le site d’opposition kaleme , appartenant à l’opposant mirhossein moussavi, des policiers ont tenté de disperser des contestataires à coups de bâton et « des centaines de manifestants » ont été appréhendés par les forces de l’ordre. « les forces de sécurité ont attaqué la foule à l’aide de matraques électriques (…) dans la rue vali-e asr pour disperser les manifestants « , affirme pour sa part le site sahamnews , appartenant à l’autre opposant mehdi karoubi. selon le site d’opposition, des opposants se sont rassemblés en d’autres points de la capitale. « les commerçants ont reçu l’ordre de fermer leurs boutiques (…) et des centaines de gens se sont réunis dans d’autres quartiers de téhéran « , précise le site. mais si cette date du 12 juin 2009 a marqué l’histoire, c’est aussi parce qu’elle a signé l’avènement du journalisme citoyen et du cyber-activisme, qui s’avérera déterminant dans le printemps arabe. si les autorités iraniennes ont expulsé il y a deux ans l’ensemble de la presse internationale, elles n’ont rien pu faire contre la présence de millions de téléphones portables brandis par de courageux manifestants capturant les moindres faits et gestes des forces de sécurité, et s’empressant de mettre en ligne leur contenu sur twitter, youtube, et facebook, malgré un internet filtré ainsi qu’une vitesse de connexion catastrophique. témoignant tout d’abord de l’ampleur de l’espoir, ils ont ensuite révélé au grand jour la férocité de la répression. deux ans plus tard, cette révolte et tous ses sacrifices ne sont pas oubliés. « ils nous ont donné leurs yeux. nous voulons leur donner la parole ». pour les récompenser de leur courage et faire définitivement rentrer ce mouvement dans l’histoire, le collectif iranian stories a décidé de lancer un projet tant ambitieux qu’original: donner la parole aux iraniens eux-mêmes pour nous faire revivre cette période de folie. après avoir rassemblé et visionné des milliers de vidéos postées en ligne depuis le 8 juin 2009, les journalistes du site ont concocté une sorte de « best of »présenté sous forme de frise historique interactive. mais la partie la plus intéressante du projet réside sans nul doute dans la possibilité offerte aux citoyens d’iran de témoigner de leur expérience, grâce à une connexion ultra-sécurisée, et ainsi mettre une histoire sur chacune de ces images, pour nous retracer le fil passionnant des événements, comme si l’on se trouvait nous-mêmes dans les rues de téhéran, shiraz, ou ispahan. si les principaux témoignages ont pour l’instant été recueillis chez les réfugiés iraniens désormais en europe, c’est un véritable appel à témoin en direction de l’iran qui a été lancé mercredi dernier à l’hôtel de ville de paris, pour le lancement officiel de iranian stories , afin de nous faire revivre l’histoire et pourquoi pas vivre l’actualité. mais comme tout projet de grande qualité, il a besoin de fonds et de partenaires pour survivre. pour pouvoir à terme servir la cause d’autres populations de la région vivant actuellement, à huit clos, des jours tragiques comme historiques. c’est le cas en syrie, autre pays où les médias font défaut, tandis que les gardiens de la révolution iraniens ont tout le loisir d’y enseigner à leur allié leur précieux savoir faire. la révolte iranienne n’est pas tout à fait terminée… publié dans actualité , ahmadinejad , bassidjis , droits de l'homme , histoire , initiatives , interactivité , karoubi , khamenei , manifestations , moussavi , neda , net et technologies , paris , prison , répression , vague verte , vidéos | marqué avec ayatollah khamenei , bassidjis , facebook , gardiens révolution , haleh sahabi , hossein derakhshan , iran , iranian stories , ligue des droits de l'homme , mahmoud ahmadinejad , mehdi karoubi , mir hossein moussavi , nasrin sotoudeh , neda , paris , république islamique , reza hoda saber , sohrab , syrie , taraneh , twitter , youtube , zahra bahrami | 37 commentaires le blogfather définitivement condamné à 19 ans et demi de prison publié le 08 juin 2011 par iran 19 ans et demi de prison. c’est une peine de prison record à laquelle le blogueur irano-canadien hossein derakhshan, 35 ans, surnommé le « blogfather », vient d’être condamné en appel par le tribunal de téhéran, vient-on d’apprendre auprès de sandrine murcia, sa compagne française. « je viens d’avoir sa famille au téléphone depuis téhéran. elle est effondrée. « , confie sandrine murcia à « dentelles et tchador » . « c’est la peine la plus lourde jamais prononcée contre un journaliste iranien ». le 28 septembre 2010, hossein derakhshan avait été condamné à dix-neuf ans et demi d’emprisonnement, cinq ans d’interdiction d’adhésion à tout parti politique et d’activité dans les médias, pour collaboration avec des États ennemis, propagande contre le régime islamique, propagande en faveur de groupuscules contre-révolutionnaires, insulte envers des saintetés ainsi que la création de sites obscènes ». « hossein n’a aucune raison de se trouver en prison », s’indigne sandrine murcia, elle-même cadre à paris dans les nouvelles technologies . « il n’a commis aucun crime. cette peine est tout simplement inacceptable. c’est un message très fort que le gouvernement iranien souhaite envoyer au cyber-espace iranien ». journaliste réformateur puis blogueur à son départ d’iran pour le canada en 2000, hossein derakhshan est l’auteur à 26 ans d’un des premiers blogs en persan à destination de l’iran, « sardabir: khodam » ou « rédac chef : moi-même » où il chronique l’iran d’aujourd’hui et informe sur les dernières technologies. son fait d’armes, un « guide de création du blog en persan », qui va permettre à nombre de ses jeunes compatriotes de s’exprimer sur le net, faisant aujourd’hui de l’iran un des premiers pays au monde en nombre de blogs. en parallèle, il collabore avec de prestigieux titres tels que le guardian , le washington post , newsweek et le new-york times , où il croque avec originalité l’iran pour faire connaître la réalité de son pays au monde entier. en 2006, il décide même de se rendre à deux reprises en israël, afin de tenter de mener un dialogue entre les peuples iraniens et israéliens », et leur trouve de « nombreux points communs » . mais la rhétorique guerrière de george w. bush envers l’iran, ainsi que le fameux « bomb iran » prononcé par son vice-président dick cheney en 2007, vont faire ressurgir son nationalisme iranien exacerbé. dès lors, le blogfather se met à dénoncer la diabolisation médiatique occidentale contre l’iran, défend le droit de son pays à acquérir l’arme atomique pour pouvoir se protéger d’une attaque, et apporte son soutien au président ultraconservateur iranien mahmoud ahmadinejad. un soutien de poids dont les autorités iraniennes ne tiendront guère compte. novembre 2008, deux semaines après son retour en iran, hossein derakhshan est arrêté et envoyé en cellule d’isolement (au trou) dans la funeste prison politique d’evin de téhéran. il y est toujours retenu. « les autorités iraniennes n’ont cessé de répéter aux parents de hossein derakhshan que le cas de leur fils allait s’arranger, à condition qu’ils ne parlent pas aux médias » , explique la compagne française du blogueur. « on leur faisait croire qu’il bénéficierait d’une réduction de peine. on voit le résultat aujourd’hui ». hossein derakhshan avait pourtant bénéficié depuis le début d’années de trois autorisations de sortie provisoire de prison, d’une durée n’excédant pas les deux jours, et dont la dernière avait été accordée en avril. mais la nouvelle de la confirmation de la peine en appel a fini d’anéantir les derniers espoirs de la famille. une dernière lueur apparaît néanmoins. l’iran s’apprête à fêter dans les semaines à venir la naissance de l’imam ali, au cours de laquelle le guide suprême iranien, l’ayatollah ali khamenei, a pour habitude de gracier un certain nombre de détenus. selon sandrine murcia, on aurait suggéré à la famille de hossein derakhshan que leur fils pourrait en faire partie à condition de garder le silence. mais la française n’en a cure. « je ne veux même pas y penser », s’insurge-t-elle. « cela fait aujourd’hui deux ans et demi que hossein est en prison et sa peine est aujourd’hui confirmée ». mais la jeune femme refuse de se laisser abattre. il n’existerait plus selon elle qu’un seul et unique moyen de faire sortir son compagnon. « il est indispensable que des personnalités prennent publiquement position en faveur de hossein, car on sait par expérience que de telles pressions exercées sur le gouvernement iranien embarrassent téhéran » . un ultime espoir pour empêcher que le blogfather ne passe les vingt prochaines années de sa vie derrière des barreaux. outre hossein derakhshan, d’autres illustres personnalités iraniennes ont été condamnées ces derniers mois à des peines de prison record. c’est le cas de l’avocate nasrin sotoudeh, condamnée en janvier dernier à 11 ans de prison, ainsi que du cinéaste iranien jafar panahi, condamnée en décembre à 6 ans de prison et 20 ans d’interdiction de réaliser tout film. ils demeurent tous les deux dans l’attente du verdict de leur appel. on vient d’apprendre d’autre part que la cour suprême iranienne avait annulé la condamnation à mort d’un autre citoyen irano-canadien, saeed malekpour, informaticien, qui avait été jugé coupable d’avoir établi et fait la promotion de sites internet à contenu pornographique. publié dans actualité , droits de l'homme , initiatives , net et technologies , paris , prison | marqué avec ahmadinejad , ali , ayatollah khamenei , blogfather , bush , dick cheney , guardian , guide suprême , hossein derakhshan , iran , israël , jafar panah , nasrin sotoudeh , newsweek , ney-york times , prison , république islamique , saeed malekpour , sandrine murcia , washington post | 14 commentaires découvrez neda ce soir sur france 5 publié le 07 juin 2011 par iran neda, la voix de l'iran. À 20h35, ce soir sur france 5 « un rayon de soleil », voilà comment est surnommée neda. a 26 ans, cette jeune iranienne impressionne par sa soif de vie et d’espoirs. issue d’une famille moyenne iranienne de trois enfants, cette fille de fonctionnaire et de mère au foyer, fait les beaux jours du quartier est de téhéran pars. or sa vie ne lui a pas toujours autant souri que son magnifique visage. profondément croyante, la jeune femme a étudié la théologie et la philosophie islamique à l’université azad de téhéran. or à peine a-t-elle commencé qu’elle s’est rendue compte qu’elle ne reconnaissait pas son dieu dans ce qui lui était enseigné. elle prend donc la douloureuse décision de quitter l’université. neda s’est mariée jeune, mais a vite été contrainte de divorcer. une fois séparée, elle s’est mise en quête d’un emploi. mais elle a vite déchanté. a chaque entretien, en apprenant sa situation, les gens l’épient du regard et se moquent d’elle. car en iran, une femme divorcée, a forcément « quelque chose qui cloche ». elle décide donc malgré elle, de rester à la maison avec sa mère. mais cette vie de femme au foyer modèle que lui a taillé le régime ne lui convient guère. même si la république islamique fait tout pour déprimer ses jeunes, toutes ces restrictions n’ont pour effet que de décupler d’autant plus leur sensibilité. et c’est dans l’art qu’ils trouvent refuge. ainsi, neda est passionnée de musique, surtout de pop persane, officiellement interdite en république islamique, mais qu’elle écoute copieusement sur internet et le satellite. la jeune femme prend aussi des leçons de piano. et comble de l’incivilité, elle suit des cours de chant en cachette. d’ailleurs, son professeur révèle volontiers à qui en doutait que son élève chante « divinement bien ». risqué, quand on sait que cela fait trente ans que les femmes n’ont pas le droit de pousser la voix en iran. mais comme vous commencez à vous en rendre compte, il s’en passe des choses dans les sous-sol de la capitale iranienne…. la passion de neda pour l’art ne se cantonne pas à la musique. comme beaucoup de ses compatriotes, qui passent davantage de temps à se cultiver qu’à s’abrutir devant secret story, la jeune femme développe une grande passion pour la littérature, notamment les poètes iraniens rumi et américains robert frost. d’autre part, ce n’est pas parce qu’elle doit être voilée dehors que l’iranienne ne prend pas soin de son corps. ainsi, neda passe de nombreuses heures à travailler fessiers et abdos dans les salles d’aérobic, ou à faire des longueurs dans la piscine pour femme du quartier. mais au fil des années, l’internet et le satellite n’ont plus suffi à assouvir l’envie de la jeune femme de découvrir le monde ainsi, le peu d’économies dont elle dispose ne sert qu’à financer des voyages. or le passeport iranien n’est plus ce qu’il était sous l’époque du shah, encore moins depuis l’arrivée d’ahmadinejad. ainsi, seuls les iraniens qui en ont les moyens peuvent faire appel à des tours opérateurs du pays pour leur concocter des voyages en groupe, et avoir la chance de découvrir d’autres pays de la région. les destinations privilégiées ? doubaï, la thaïlande, et la turquie. ce dernier pays fait saliver beaucoup de jeunes iraniens. c’est un des seuls endroits qu’ils peuvent visiter sans avoir recours à un visa. là-bas, neda y rencontre l’iran dont elle a toujours rêvé, celui que ses parents s’étaient juré de lui offrir, en faisant la révolution il y a trente ans. un pays musulman, mais un etat laïque. sur ses photos de vacances, neda se prélasse dans les eaux méditerranéennes d’antalya, sans aucun foulard. Ça y est, l’iranienne a pris sa décision. elle sera guide touristique. de retour à téhéran, elle prend des cours privés de tourisme, et apprend même le turc. avec l’espoir profond qu’un jour, elle aussi fera vibrer à l’étranger ses jeunes compatriotes. c’est d’ailleurs lors d’un de ces voyages groupés en turquie il y a deux mois, qu’elle rencontre caspian, un photographe de 38 ans, lui aussi divorcé. malgré la courte romance de vacance qu’ils viennent de vivre, les sentiments fusent entre les deux tourtereaux. ils prévoient déjà de se fiancer, et achètent même des billets pour retourner à istanbul, lors de la dernière semaine de juin. or entre temps, il se produit en iran un événement qui va bouleverser leur vie, ainsi que le pays. neda n’a jamais été politisée, ni affiliée à aucun parti politique. elle est l’une des nombreuses déçues de la république islamique. durant toute sa vie, les élections se sont jouées entre des candidats soigneusement sélectionnés. ainsi, ses rêves de réforme sous le président khatami se sont vite volatilisés… voici pourquoi peu importe le bilan exécrable du président sortant ahmadinejad ou l’espoir que représente le réformateur moussavi, la jeune femme ne souhaite pas voter. mais une quinzaine de jours pendant l’élection, quelque chose a changé. le « mouvement vert » est né et les rues ont sombré dans une atmosphère de carnaval. neda a été contaminée par l’excitation. elle n’était pas supportrice de moussavi, qui n’était pas un libéral. mais elle adorait ses partisans. outrée, comme bon nombre d’iraniens par le résultat grotesque de l’élection, et l’insulte faite à tant de millions d’iraniens, elle a rejoint les manifestants dès le début, en compagnie de sa mère ou de son fiancé. pour sa liberté et celle de son peuple. mais même s’il la savait courageuse et forte, caspian était inquiet à son sujet. elle lui répondait : « ce n’est pas important, caspian. c’est mon destin. je crois que dans les circonstances actuelles, nous sommes tous responsables. même si nous avions un enfant, je le ramènerais sur mon dos dans ces manifestations”. c’est ce jour-là que le futur fiancé a compris qu’il ne pouvait l’empêcher d’y participer. or tout a changé le 19 juin. le guide suprême s’est définitivement rangé du côté d’ahmadinejad, et a autorisé les forces de l’ordre a réprimer dans le sang. mais comme roxana, kamran ou encore bijan, neda a fait fi de ces menaces, et est tout de même descendue dans la rue le lendemain. assaillie par les coups de fil de ses meilleurs amis l’exhortant à ne pas risquer sa vie, elle répond: « ne vous inquiétez pas. ce n’est qu’une seule balle, et c’est fini ». samedi, neda, jean basket, t-shirt et caquette noire, emprunte la rue kargar accompagnée de son professeur de musique, pour atteindre la place niloufar, où sont rassemblés des milliers de manifestants. or elle va appeler à plusieurs reprises sa mère pour l’avertir de nombreux heurts entre les innombrables forces de police et la population. des gaz lacrymogène sont lancés en direction de la foule. neda se rend dans une clinique médicale pour soulager ses yeux. vingt minutes plus tard, elle rappelle sa mère pour la rassurer car elle a décidé de rebrousser chemin. neda retourne en direction de sa voiture, garée à quelques encablures de là. « elle n’était qu’à 26 pas de son véhicule », raconte sa mère. 26, l’âge de neda. il est 18h30. alors qu’il est sur le point de rejoindre le véhicule de son élève, hamid najafi, le professeur de musique et ami proche d’neda, entend soudain un bruit sourd d’arme à feu. il se retourne, neda recule en arrière, l’air sidéré, en observant son torse. une large tache se propage sur son t-shirt. elle vient de recevoir une balle en pleine poitrine. la jeune femme s’écroule par terre. « je brûle ! je brûle ! », gémit-elle en direction de son professeur. « neda n’aies pas peur », répond celui-ci. « n’aies pas peur. je t’en prie n’aies pas peur ! ». neda fixe des yeux un manifestant sur sa droite, qui capture l’insoutenable scène sur son téléphone portable. on aperçoit parfaitement le blanc de ses yeux, symbole de son innocence. « les yeux de la mort », dira sa mère. soudain, le sang jaillit de son nez, de sa bouche, puis de ses yeux. un homme arrive sur place et crie : « appuyez dessus. appuyez dessus », pour arrêter l’hémorragie. hamid najafi, ainsi qu’un médecin présent sur les lieux, arash hejazi, font tout leur possible. le foulard de neda tombe maintenant dans une flaque de sang. les « n’aies pas peur ! » du professeur s’affolent. « vayyy ! » (mon dieu !) d’atroces cris de mort, aussi bien d’hommes que de femmes, raisonnent dans la rue. « l’enfoiré », gueule un manifestant, au sujet de celui qui a tiré. le sang a désormais envahi la totalité du visage de la jeune femme. « neda reste ! », hurle un autre homme assis à ses côtés. « reste ! reeeeeste ! ». il tente avec ses doigts d’ouvrir la bouche de l’iranienne. en vain. « ouvre ta bouuuuuuche ! », crie-t-il. « ouuuuuuuuuvre ! ». neda se déverse de son sang en quelques secondes, et s’éteindra dans une voiture, en route pour l’hôpital shariati de téhéran. neda. ce nom, qui signifie en persan « voix », « appel », et « message divin », a fait le tour du monde grâce à ce manifestant qui a capturé la terrible scène avec son téléphone portable. il a révélé au grand jour la barbarie de ce régime et a enfin mis un nom et un visage sur toutes les victimes de la répression gouvernementale en iran. c’est pour cela que le monde a surnommé neda la « voix de l’iran ». quelques instants après cette scène, le monde se rue sur un milicien bassidji en civil en pleurs, à quelques mètres de là, qui ne cesse de répéter, pour sa défense, « je ne voulais pas la tuer ! je ne voulais pas la tuer ! ». « ne lui faîtes pas de mal. nous ne sommes pas des assassins comme eux », s’écrient les manifestants, qui le désarment, le dévêtissent de son t-shirt et lui confisquent sa carte d’identité de bassidj…avant de le laisser fuir, sachant qu’ils ne peuvent se permettre de le confier à la police. cette carte a été publiée sur internet. l’individu se nomme abbas kargar javid, et n’a toujours pas été inculpé par la justice iranienne. rappelons que mahmoud ahmadinejad a qualifié le 29 juin la mort de neda de « suspecte » et a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire. l’identité musulmane chiite de l’iran ayant toujours été définie par le culte du martyr, et sachant que celui d’une jeune iranienne allait profondément marquer la population, les autorités du pays ont tout fait pour tuer l’affaire. elles ont confisqué le corps de neda et n’ont autorisé sa mère à le voir pour la première fois que juste avant d’être enterré. celle-ci a été autorisée à enterrer sa fille, mais uniquement dans une vulgaire tombe dans une partie du cimetière behesht zahra (paradis de zahra) réservée aux corps des manifestants. elle a été interdite d’organiser toute cérémonie en sa mémoire. aucun des restaurants, salons ou mosquées environnants n’ont été autorisés à les accepter. enfin, sa famille n’a pas obtenu l’autorisation d’afficher des bannières noires devant leur porte, comme il est pourtant de coutume. pendant ce temps, sur la télévision, les officiers de police supérieurs ont rejeté la responsabilité de sa mort sur des éléments terroristes, arguant que les forces gouvernementales n’avaient pas été équipées d’armes à feu. puis ils ont suggéré que neda s’était engagée dans une mission suicide – qu’elle avait provoqué sa propre mort pour déstabiliser l’etat. furieux de tels propos, l’ex-futur fiancé de neda, caspian, a multiplié les interviews avec les chaines d’information étrangères pour rétablir la vérité. il a été emprisonné pendant deux mois dans la sinistre prison politique d’evin pour revenir sur ses propos, puis a été contraint de fuir le pays. arash hejazi, le médecin qui a tenté de sauver neda, est désormais exilé en grande bretagne. selon mohammad javad larijani, chef du conseil des droits de l’homme en iran, « c’est lui qui est responsable de cet acte criminel et que les britanniques refusent d’extrader en iran ». au lendemain de la mort de neda, hamid panahi, le professeur de musique, annonce : « c’était une personne remplie de joie.(…) un rayon de lumière. je suis si navré. j’étais plein d’espoir pour cette femme ». pourtant, quelques jours plus tard, il sera ramené sur un plateau de télévision iranienne pour nier tout ce qu’il a vu. la terreuse tombe de neda est devenue aujourd’hui un lieu de pèlerinage pour toute l’opposition. même morte, neda n’est toujours pas à l’abri des tirs de la république islamique. un matin, sa mère aura la douleur de découvrir la pierre tombale de sa fille criblée de balles. extraits de « rubans et turbans: la jeunesse contre les mollahs » (denoël, juin 2010) neda, la voix de l’iran est un documentaire exceptionnel diffusé ce soir à 20h35 sur france 5 et qui rassemble des vidéos et témoignages exclusifs permettant de retracer le tragique destin de neda. on le doit au courage de saeed kameli dehghan, journaliste iranien travaillant pour le guardian qui est parti en iran secrètement interviewer, au péril de sa vie, la famille et les amis de la jeune femme devenue icône, pour tenter de rétablir la vérité sur sa mort. pour ne plus jamais l’oublier. neda, la voix de l’iran. de anthony thomas et saeed kamali dehgan. mardi 7 juin , 20h35, france 5 publié dans actualité , ahmadinejad , bassidjis , droits de l'homme , femmes , histoire , jeunesse , manifestations , moussavi , neda , paris , polémique , vague verte | marqué avec ahmadinejad , france 5 , iran , javid kargar , larijani , moussavi , neda , neda agha-soltan , république islamique , saeid kamali dehgan , téhéran | 9 commentaires l’israélien qui commerçait avec l’iran…est mort publié le 05 juin 2011 par iran sammy ofer, homme le plus riche d'israël, au coeur de "l'ofergate" il est des décès qui soulèvent certaines questions. celui-ci en fait partie. au cœur d’un scandale de commerce avec la république islamique d’iran , sammy ofer, homme le plus riche d’israël et directeur du groupe ofer brothers, est mort vendredi à l’âge de 89 ans. « il est mort vendredi matin dans son domicile de tel aviv des suites d’une longue maladie » , a affirmé sa famille dans un communiqué, refusant de donner davantage de détails au motif du respect de la vie privée. selon les médias, il souffrait d’un cancer depuis plusieurs années. le conglomérat, que sammy ofer dirigeait avec son frère yuli, et dont le capital est estimé à plus de 10 milliards de dollars(plus gros groupe du pays), regroupe des compagnies de navigation, d’aviation, de construction, de médias et détient des participations dans l’une des principales banques israéliennes, la mizrahi bank. or on appris il y a une semaine que les États-unis avaient décidé de placer le groupe israélien et sa filiale tanker pacific basée à singapour sur leur liste noire. pour washington, la compagnie israélienne se serait livrée en septembre 2010 à la vente d’un bateau-citerne pour 8,6 millions de dollars à la compagnie maritime iranienne irisl (islamic republic of iran shipping lines), violant ainsi l’embargo international frappant téhéran pour ses activités nucléaires controversées. dans un premier temps, le groupe des frères ofer a démenti ces accusations et affirmé qu’il s’agissait d’un malentendu. c’est alors que la télévision publique israélienne a révélé qu’au moins treize pétroliers appartenant à la compagnie avaient mouillé dans des ports iraniens au cours des dix dernières années. des sources proches du groupe incriminé se sont justifiées en laissant entendre que ces opérations commerciales avaient obtenu l’autorisation du bureau du premier ministre benjamin netanyahu. autrement dit, que le groupe pétrolier se livrait à des missions d’espionnage. l’ancien chef du mossad, a affirmé à la télévision israélienne que ces accusations étaient « exagérées », laissant entendre que des liens ont bel et bien existé entre le groupe industriel et le mossad. eyal ofer, son frère idan, et leur père sammy, propriétaire du plus grand conglomérat d'israël selon des responsables des services de sécurité cités par le quotidien à grand tirage yediot aharonot, les frères ofer auraient rendu un important service à l’etat d’israël. mais le journaliste et écrivain yossi melman a évoqué une possible manipulation, estimant que de tels services ne sauraient justifier des opérations commerciales avec l’iran. « en évoquant la piste de l’espionnage, les proches des frères ofer veulent brouiller les pistes avec des histoires à la james bond pour cacher le fait qu’ils ont violé la loi interdisant des relations commerciales avec l’iran » , a affirmé yossi melman à la radio publique, précisant que les affaires avec l’iran avaient rapporté quelque 30 millions de dollars au groupe ofer. À l’annonce du décès de sammy ofer, le premier ministre israélien benjamin netanyahu a présenté dans un communiqué ses condoléances et salué « un sioniste en toute chose » en la personne du défunt. un décès qui n’en reste pas moins mystérieux, en plein milieu d’un scandale qui ébranle la classe politique israélienne ainsi que les services de renseignement du pays, et qui rend désormais impossible l’audition du principal acteur de l’affaire. mardi, la commission de l’economie de la knesset, le parlement israélien, qui s’était saisie du cas, que les médias israéliens ont baptisée « l’ofergate « , n’a eu d’autre choix que d’ajourner un débat portant sur l’affaire, qui regroupait des questions sur l’influence occulte sur le monde politique prêtée au groupe des frères ofer, ainsi que sur l’ampleur de leurs relations avec l’iran. « des responsables des services de sécurité ont expliqué que des déclarations de députés basées sur des spéculations pouvaient provoquer des dégâts. de plus, aucun représentant des frères ofer ni du ministère de la défense ne sont venus, alors à quoi bon tenir cette réunion? », a annoncé à la radio publique le président de la commission économique carmel shama-hacohen, député du likoud (le parti du premier ministre benjamin netanyahu). les funérailles de sammy ofer doivent se dérouler cet après-midi à tel aviv. publié dans actualité , diplomatie , économie , investissements étrangers , polémique , sanctions | marqué avec benjamin netanyahu , iran , israël , knesset , meir dagan , mizrahi bank , mort , mossad , ofer brothers , ofergate , premier ministre , république islamique , sammy ofer , tel aviv , yediot aharonot , yossi melman | 21 commentaires une opposante meurt lors des obsèques de son père publié le 01 juin 2011 par iran l’affaire est suffisamment grave pour que l’on s’y attarde et témoigne de l’escalade de la répression aujourd’hui en iran. haleh sahabi, opposante iranienne de 54 ans, est morte ce matin d’une crise cardiaque dans des heurts provoqués par les services de sécurité lors des funérailles de son père, ezatollah sahabi, illustre opposant iranien décédé la veille, a révélé aujourd’hui le site d’opposition kaleme . « selon nos informations reçues ce matin lors de l’enterrement d’ezatollah sahabi, explique le site , haleh sahabi, sa fille, a protesté lorsque les agents de sécurité sont intervenus pour se saisir du corps. c’est alors que les services de sécurité ont riposté contre elle et la foule ». et le site d’ajouter: « haleh sahabi a été transportée à l’hôpital et est décédée sur place ». haleh sahabi, 54 ans, chercheuse universitaire sur le coran et activiste politique, sociale et féministe, a fait partie des centaines de personnes arrêtées à la suite de la réélection contestée de mahmoud ahmadinejad à la présidence du pays en juin 2009. condamnée à deux ans de prison, elle avait obtenu dernièrement une autorisation provisoire de sortie en raison de la détérioration de l’état de santé de son père. dans une interview au site mizan news , proche du mouvement réformateur nationaliste-religieux que dirigeait ezatollah sahabi, un des témoins de la scène raconte: « un des agents de sécurité s’est violemment saisi de la photo d’ezatollah sahabi que sa fille, haleh sahabi, tenait contre sa poitrine. c’est en se débattant que haleh est tombée à terre ». yahyah shamekhi, le fils de haleh sahabi, lui aussi présent sur les lieux, donne encore davantage de détails: « les forces de sécurité nous ont empêchés d’inhumer le corps. une vive dispute a alors éclaté. elles nous ont particulièrement harcelés et ont finalement confisqué le corps de force ». au sujet des circonstances de la mort de sa mère, yahyah shamekhi déclare: « ma mère est tombée à terre au moment où les agents se sont violemment saisis du corps. elle a perdu connaissance jusqu’à ce que le médecin nous annonce qu’elle a fait une crise cardiaque ». « tandis que haleh était à terre, les agents s’employaient à soustraire le corps des mains de la foule », affirme un autre témoin. « ils ont alors dégagé haleh sahabi sur le côté et l’ont embarquée dans une voiture ». le site sahamnews , autre média de l’opposition, affirme pour sa part que haleh sahabi a été frappée au ventre. une version des faits que démentent formellement les agences de presse gouvernementales iraniennes. si l’agence fars a confirmé le décès de l’opposante, elle accuse l’opposition de chercher à politiser sa mort. « les journalistes de l’agence fars présents lors de la cérémonie funèbre ont rapporté qu’il n’y avait eu aucun incident entre les personnes présentes et les forces de sécurité » , écrit l’agence. de son côté, l’agence isna affirme elle aussi qu’il n’y a eu « aucun affrontement lors des funérailles » et que haleh sahabi est morte des suites de « problèmes cardiaques aggravés par le stress et la chaleur ambiante ». voici une des dernières vidéos de haleh sahabi, se recueillant ce matin auprès du cercueil de son père. À ce moment là, elle ignore qu’elle est sur le point de le rejoindre. son père, ezatollah sahabi, grande figure de l’opposition iranienne, est mort d’une attaque cérébrale dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 81 ans. emprisonné sous le régime du shah puis après la révolution islamique de 1979, il avait passé au total quinze ans de sa vie en prison. publié dans actualité , droits de l'homme , femmes , histoire , polémique , prison , répression | marqué avec ezatollah sahabi , fars news , haleh sahabi , iran , isna , kaleme , mahmoud ahmadinejad , république islamique , sahamnews | 7 commentaires quand israël commerce avec l’iran publié le 31 mai 2011 par iran les meilleurs ennemis du monde cachent parfois de curieux secrets. pendant que le premier ministre israélien benyamin netanyahu appelait la semaine dernière devant le congrès américain la communauté internationale à durcir les sanctions internationales contre l’iran, les États-unis décidaient de placer le groupe israélien ofer bothers group et sa filiale tanker pacific basée à singapour sur leur liste noire. pour washington, la compagnie israélienne se serait livrée en septembre 2010 à la vente d’un bateau-citerne pour 8,6 millions de dollars à la compagnie maritime iranienne irisl (islamic republic of iran shipping lines), violant ainsi l’embargo international frappant téhéran pour ses activités nucléaires controversées. dans un premier temps, le groupe des frères ofer a démenti ces accusations et affirmé qu’il s’agissait d’un malentendu. c’est alors que la télévision publique israélienne a révélé qu’au moins treize pétroliers appartenant à la compagnie avaient mouillé dans des ports iraniens au cours des dix dernières années. la chaîne s’est basée sur des documents d’equasis, une banque de données sur la circulation maritime dans le monde, qui ont permis de retrouver la trace de ces tankers qui transportaient des carburants dans les ports iraniens de bandar abbas et de l’île de kharg (sud de l’iran). des sources proches du groupe incriminé se sont justifiées en laissant entendre que ces opérations commerciales avaient obtenu l’autorisation du bureau du premier ministre benjamin netanyahu. autrement dit, que le groupe pétrolier se livrait à des missions d’espionnage. mais la presse israélienne persiste et signe. selon le quotidien de gauche haaretz , au moins 200 compagnies internationales opérant en israël entretiendraient de vastes liens commerciaux avec l’iran, y compris avec son industrie énergétique, qui représente la principale source de revenue de la république islamique et sert à financer le développement de son programme nucléaire et de son armement. exemple, selon haaretz , l’aviation civile israélienne a acheté près de 30 millions d’euros d’équipement à siemens, compagnie allemande très présente en iran. la compagnie israélienne d’électricité a conclu pour sa part un contrat de 100 millions d’euros avec la firme danoise haldor topsoe pour des filtres anti-pollution, bien que celle-ci soit en train de construire en iran des raffineries pour un montant dépassant le milliard de dollars. ces contrats violent la législation israélienne, qui interdit à toute entreprise israélienne d’investir plus de 10 millions de dollars dans des compagnies internationales commerçant avec l’iran. mais ce n’est pas tout. selon le quotidien israélien conservateur yedioth ahronoth , des compagnies israéliennes et iraniennes commerceraient directement via des pays tiers comme la turquie, la jordanie, ou les Émirats. « malgré ce qui est perçu en surface, les relations secrètes avec l’iran totalisent des dizaines de millions de dollars par an » , affirme au quotidien yehoshua meiri, directeur de l' »israeli-arab friendship association. « même lorsque de sévères déclarations sont prononcées des deux côtés, les échanges prospèrent. les relations avec les collègues iraniens sont excellentes, et les déclarations politiques ignorées ». selon le yedioth ahronoth , les exportations israéliennes vers l’iran concernent des produits liés à l’agriculture: engrais, tuyaux d’irrigation et diverses technologies agricoles. mais l’iran exporte lui-aussi en israël, principalement des pistaches, des noix de cajou et du marbre, une des plus grandes industries de la république islamique. autre étonnante révélation du quotidien, la visite à tel aviv en novembre 2000 d’un assistant du ministère iranien de l’agriculture souhaitant acquérir de la technologie agricole israélienne. les dirigeants iraniens ont appelé à plusieurs reprises à la disparition du régime israélien, tandis que le gouvernement d’israël a menacé l’iran de bombarder ses sites nucléaires. une sorte d’omerta officielle a jusqu’à présent été observée en israël sur cette affaire, le bureau du premier ministre benjamin netanyahu et celui du ministre de la défense ehud barak dégageant chacun leurs responsabilités. la commission économique du parlement israélien s’est saisie aujourd’hui de cette affaire que les médias israéliens ont baptisée « l’ofergate « , en référence au ofer brothers group. elle doit faire aujourd’hui l’objet d’un débat public au parlement. ce n’est pas la première fois que les deux meilleurs ennemis de la planète sont éclaboussés par un scandale commercial. en 1986, en pleine guerre iran-irak, israël a servi d’intermédiaire par les États-unis, qui soutenaient alors saddam hussein, pour vendre illégalement des armes à la république islamique, dans ce qu’on appelle communément l’ « irangate « . publié dans actualité , diplomatie , économie , histoire , investissements étrangers , polémique , sanctions | marqué avec benyamin netanyahu , congrès , congress , economie , ehud barack , haaretz , haldor topsoe , iran , israël , ofer bothers group , république islamique , tel aviv , washington , yedioth ahronoth | 21 commentaires en iran, on doute de la mort de ben laden publié le 02 mai 2011 par iran tandis que l’ensemble de la communauté internationale se félicite aujourd’hui de la mort d’oussama ben laden, le parlement iranien a émis des doutes quant à la réalité de son décès. « rien d’important n’a été accompli dix ans après l’attaque de l’afghanistan (par les États-unis ndlr) et nous ignorons au fond à quel point l’information est vraie « , a annoncé aujourd’hui alaeddin boroujerdi, le chef de la commission pour la sécurité nationale et la politique étrangère du parlement iranien, selon l’agence de presse semi-officielle isna . ainsi, s’il demeure sceptique quant à l’annonce du décès de l’ennemi public numéro un des États-unis, le député iranien affirme que le leader d’al-quaida a davantage servi les intérêts américains que le contraire. « ce qui est apparent est que les américains ont utilisé la question (al-quaida) comme une excuse pour intervenir en afghanistan. (…) les américains ont souhaité avoir une excuse pour rester en afghanistan en brandissant la menace de ben laden, du mollah omar et des talibans ». mais symbole du multipolarisme du pouvoir iranien, entraînant souvent des déclarations officielles pour le moins contradictoires, le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères a de son côté confirmé la mort du terroriste, tout en rejoignant son collègue sur le véritable rôle que celui-ci a exercé dans la région: « la mort d’oussama ben laden enlève aux États-unis et à leurs alliés toute excuse pour déployer des forces au moyen-orient sous prétexte de lutter contre le terrorisme « , a déclaré ramin mehmanparast cité par la chaîne iranienne en anglais press-tv . » et le diplomate d’ajouter, non sans cynisme: « l’ iran espère que cet événement aidera à établir la paix et la sécurité dans la région ». il est pourtant à rappeler que suite aux attentats du 11 septembre 2001, la république islamique avait, dans un geste sans précédent, accepté de coopérer avec les forces américaines dans l’invasion de l’afghanistan, afin d’y déloger les talibans et ben laden, sunnites fondamentalistes et ennemis communs de washington et de téhéran. néanmoins, en 2003 et 2004, le quotidien italien corriere della sera, citant des sources du renseignement, ainsi que richard miniter, auteur du livre shadow war , ont affirmé que oussama ben laden se trouvait en iran, sans pour autant apporter de preuves formelles. en décembre 2009, le quotidien arabe asharq al-awsat , citant omar ben laden, l’un des fils du chef d’al-qaïda, a indiqué de son côté que 18 membres de la famille ben laden, une femme, six enfants, et onze petits-enfants, se trouvaient en résidence surveillée en iran, après que sa soeur imane, 17 ans, s’était réfugiée à l’ambassade saoudienne à téhéran d’où elle avait pu contacter un autre de ses frères. ce n’est pas la première fois que l’iran remet en cause la véracité d’une nouvelle en provenance des États-unis. si les attentats du 11 septembre avaient été condamnés en 2001 par le président iranien de l’époque, le réformateur mohammad khatami, l’actuel président ultraconservateur mahmoud ahmadinejad s’est illustré l’année dernière en qualifiant les attaques de “ grande invention servant de prétexte à la campagne américaine contre le terrorisme, et de prélude pour organiser l’invasion de l’afghanistan “. À contrario, le 11 septembre 2001, à l’annonce de la catastrophe, des centaines d’iraniens , notamment des jeunes, avaient spontanément investi la place mohseni de téhéran pour y allumer des bougies en hommage aux 3 000 victimes américaines. publié dans actualité , ahmadinejad , diplomatie , jeunesse , polémique | 26 commentaires un « internet halal » bientôt en iran publié le 27 avril 2011 par iran après le mcmashallah (« macbravo « , version iranienne du mcdonald’s ) et le sfc ( kfc ), l’iran va bientôt voir débarquer une nouvelle version islamique de l’un des produits occidentaux phares. mais que les plus gourmands d’entre nous ravalent leur salive, ce n’est pas de nourriture dont il s’agit… non contents d’avoir bloqué l’accès à la grande majorité des sites d’info et réseaux sociaux occidentaux dans le pays (même s’ils sont allégrement consultés grâce à la malice de la jeunesse qui use de serveurs proxy basés à l’étranger), les autorités iraniennes ont donc décidé de s’attaquer à la racine du problème… ali aghamohammadi, adjoint aux affaires économiques du premier conseiller du président iranien mahmoud ahmadinejad, a donc annoncé ce mois-ci son intention de lancer un « internet halal » dépourvu de « tout site obscène » pour contrer l’influence de la toile, jugée trop occidentale. par « site obscène », l’adjoint n’a pas précisé s’il s’agissait uniquement de sites coquins ou bien de toute la famille des réseaux sociaux et des sites d’infos. « cet internet halal peut être développé et connecté aux autres pays islamiques et voisins « , a affirmé ali aghamohammadi le 15 avril dernier dans une interview à l’agence de presse officielle irna , avant d’avertir: « avec le lancement de cet internet halal, nous allons être témoins de grands changements dans les domaines de l’administration, du commerce et des banques électroniques, et tous les services électroniques proposés aux internautes à l’intérieur du pays le seront par l’intermédiaire de ce réseau ». cet internet halal, baptisé iraniannet , bénéficiera de conseils étrangers et sera pleinement opérationnel dans 18 mois pour connecter 10 millions d’utilisateurs dans le pays, a assuré ali aghamohammadi. on se souvient notamment du rôle joué par le consortium finno-allemand nokia-siemens dans la répression des cyberdissidents en juin 2009, en fournissant à la république islamique les moyens de bloquer l’accès à divers sites internet, mais également d’accéder à des informations sur les internautes réfractaires, grâce à l’espionnage de leurs communications online sur les réseaux sociaux. mais que les iraniens, surtout les jeunes, se rassurent. tout d’abord parce que l’accès à l’internet « traditionnel » sera toujours possible (enfin sans youtube, facebook et cnn). et surtout parce que l' »internet halal » va entraîner une avancée inespérée: lavé de tout site obscène, le nouvelle toile iranienne va enfin permettre aux internautes de bénéficier des bienfaits de la fibre optique. un régal, quand on sait que l’internet actuel est dramatiquement limité en iran à 128 kbs(200 fois moins qu’en france) depuis l’arrivée d’un certain mahmoud ahmadinejad à la présidence en 2005… publié dans actualité | 69 commentaires quand ahmadinejad se fait sermonner… publié le 24 avril 2011 par iran « je n’autoriserai pas, aussi longtemps que je suis en vie, un iota de déviation de ce mouvement massif de la nation (…) en principe, je n’ai aucune intention d’intervenir dans les affaires du gouvernement (…) à moins que je ressente qu’une opportunité est ignorée comme ce fut le cas récemment ». ce discours d’une rare véhémence en iran, c’est le guide suprême, l’ayatollah khamenei la plus haute autorité du pays, qui l’a prononcé hier en direction de mahmoud ahmadinejad en direct de la télévision d’État. cette opportunité manquée, c’est la démission du ministre iranien des renseignements, heidar moslehi, un proche du guide suprême, acceptée selon les médias iraniens par le président le 17 avril dernier. d’après plusieurs sources, moslehi aurait souhaité démissionner à la suite d’une dispute avec ahmadinejad provoquée par une tentative infructueuse du ministre de se séparer de l’un de ses adjoints, réputé proche d’esfandiar rahim mashaei, premier conseiller du président iranien. en apprenant cette nouvelle, l’ayatollah khamenei, représentant du mahdi (le douzième imam caché) sur terre, qui possède le dernier mot sur toutes les affaires du pays, ordonne au ministre de rester en place. en protestation, mahmoud ahmadinejad refuse d’appliquer les ordres du guide et n’invite pas moslehi à participer à son conseil des ministres. c’est là que le conflit s’envenime. deux jours plus tard, sans réponse de la part du président iranien, le quotidien ultraconservateur kayhan, sous le contrôle direct du cabinet du guide suprême, publie la lettre de l’ayatollah khamenei ordonnant le maintien de moslehi à son poste, humiliant ainsi mahmoud ahmadinejad. le même jour, un appel signé par 216 des 290 députés du parlement avertit le président qu’il ne peut ainsi désobéir au guide suprême, qui ne doit répondre de ses actes que devant dieu. s’il ne se soumet pas, le président pourrait être alors convoqué pour s’expliquer devant le parlement, avertit le site internet conservateur alef.ir, ce qui constituerait une première en trente-deux ans de république islamique. ce n’est pas la première fois que mahmoud ahmadinejad et le guide suprême, qui l’a pourtant défendu corps et âmes lors de la présidentielle contestée de juin 2009, s’affrontent autour de la nomination d’un ministre. en juillet 2009, l’ayatollah khamenei avait déjà publiquement enjoint le président réélu à limoger rahim mashaei du poste de vice-président, ce qu’il avait à l’époque obtenu, non sans difficultés. c’est d’ailleurs ce personnage, éminence grise d’ahmadinejad, dont le fils a épousé la fille du président, qui demeure aujourd’hui au centre des disputes grandissantes que se mènent ultraconservateurs de la trempe d’ahmadinejad et conservateurs traditionnalistes proches du guide, dont font partie le porte-parole du parlement, ali larijani, et le chef de l’autorité judiciaire, son frère sadegh. ces derniers lui reprochent ses déclarations nationalistes exaltant la culture iranienne pré-islamique, défendant l’existence d’ « une école iranienne de l’islam » , et critiquent son libéralisme sur les questions culturelles et de société. ils l’accusent en outre d’avoir déclaré en 2008 que l’iran était « l’ami du peuple américain et israélien ». mahmoud ahmadinejad a annoncé à la surprise générale le 9 avril dernier le limogeage d’esfandiar rahim mashaei de son poste de chef de cabinet du président, dans une tentative visant à apaiser les tensions au sein même du clan conservateur. mais bien loin de se débarasser de son poulain, le président iranien semble en réalité nourrir d’autres plans pour celui-ci. en plus de conserver ses autres postes au sein du gouvernement, dont celui d’émissaire du président au moyen-orient, mashaei a lancé au lendemain de son limogeage un vaste projet médiatique autour de sa personne avec en ligne de mire les prochaines élections législatives de 2012, mais surtout la présidentielle de 2013 à laquelle ahmadinejad ne pourra se représenter, a révélé le site d’information al-arabiya . « le nouveau courant déviationniste se cache derrière une personnalité acceptable et populaire » , a prévenu aujourd’hui le chef des gardiens de la révolution, le bras armé du régime, mohammad ali jafari, dans une allusion à mashaie et ahmadinejad. « ce courant va certainement agir contre la révolution dans le futur », a-t-il averti. « le pouvoir iranien s’attèle de nouveau à monter une opposition factice au sein même du régime comme il l’a fait jadis du temps des réformateurs et ainsi légitimer la prochaine présidentielle », déplore depuis téhéran, hamid, étudiant iranien. « au peuple de ne plus se faire avoir ». publié dans actualité , ahmadinejad , khamenei , politique | 28 commentaires ← 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